Le Draguignan Var Handball entame sa saison 2025-2026 sous le signe d’une nouvelle ère

Le Draguignan Var Handball entame sa saison 2025-2026 sous le signe d’une nouvelle ère

Le Draguignan Var Handball ouvre la page 2025-2026 avec un EFFECTIF REVISITÉ, un staff conforté et une ambition réaffirmée de briller dans une Nationale 1 Masculine où la concurrence s’annonce féroce. Le renouveau est palpable : départs de cadres historiques, arrivée d’espoirs issus de centres de formation réputés, et réorganisation des méthodes d’entraînement. Dans un climat où les enjeux financiers et administratifs pèsent de plus en plus, l’annonce récente du maintien officiel en poule fédérale offre un répit. Pourtant, le calendrier s’annonce dense, l’exigence toujours plus forte. Face à des adversaires aussi divers que l’Élite Val-d’Oise ou le PSG II, Draguignan devra conjuguer jeunesse, vitesse et constance pour se hisser dans le haut du tableau dès les premières journées. Entre recrutements ciblés, soutien des partenaires – de Hummel à Decathlon – et mobilisation d’une base de supporters régulièrement sollicitée sur les réseaux sociaux, les Dragons affichent un projet solide, ancré dans le territoire varois, mais ouvert sur l’innovation tactique et l’attractivité médiatique.

Recomposition d’effectif : du renouvellement à l’assurance tous risques pour le DVHB 2025-2026

La mue estivale du Draguignan Var Handball a surpris plus d’un suiveur. Alors que la cinquième place arrachée l’an dernier, au coude-à-coude avec Hazebrouck et Mulhouse-Rixheim, laissait présager une stabilité, le club a choisi une voie plus audacieuse : remplacer près d’une dizaine de cadres, dont Igor Anic et Abdelkader Rahim, par des profils plus jeunes. Ce pari sur l’avenir repose sur trois piliers : la détection précoce, l’accompagnement psychologique et l’intégration rapide au jeu du coach Nikola Vojinovic.

Les dirigeants dracénois confirment que la cellule de recrutement a ciblé des athlètes rompant avec les habitudes : davantage de polyvalence, un vécu dans les filières d’élite, mais surtout une capacité à prendre des responsabilités sans attendre trois saisons d’adaptation. Un exemple emblématique est l’arrivée d’un arrière gauche de 20 ans passé par la formation de Saint-Raphaël, réputée pour son exigence technique et son goût de la faute minimale. Ce profil s’accorde avec l’idée d’un collectif réduit « à une petite quinzaine », pour reprendre les mots du staff, mais où chacun enchaîne les phases défensives et offensives sans baisse d’intensité.

Les Dragons ont également veillé à varier les gabarits. Le départ d’Anic, pivot massif, imposait un nouvel équilibre. Plutôt que de recruter un clone, le club a signé un pivot plus mobile, capable de permuter sur la base arrière et de libérer l’espace pour un jeu à deux pivots volante. Ce choix anticipe la tendance tactique d’une Nationale 1 où la vivacité prime sur la densité.

Focus sur les motivations qui ont accéléré le turnover

D’abord, la pression financière. Conserver des joueurs expérimentés demande des enveloppes salariales importantes pour un club semi-professionnel. Ensuite, la vision à moyen terme : le président Loïc Gérard souhaite bâtir un groupe évolutif susceptible d’atteindre la Proligue d’ici trois ans, sans reconstruire en urgence chaque intersaison. Enfin, l’opportunité d’un marché estival où plusieurs centres de formation – dont ceux de Montpellier et Aix – ont libéré des talents en quête de temps de jeu.

  • Âge moyen de l’équipe fanion : 23,7 ans.
  • Nombre de joueurs formés dans un centre de formation agréé : 11.
  • Contrats fédéraux signés cet été : 5.
  • Objectif affiché par le coach : top 4 dès avril.

Pour accompagner la transition, le club a inclus un programme de mentorat informel. Les deux gardiens, Louis Gouaze et Romain Quatrevaux, conservent un rôle de référents pour les lignes arrière. Au quotidien, ils débrieffent les séances vidéo et partagent des routines de récupération inspirées de modèles suivis par Nike Performance Lab et Adidas Athlete Services.

JoueurPosteAncien clubParticularité
Théo B.Arrière gaucheCentre SRA15 km/h de moyenne en transition
Jules M.Ailier droitPSG Centre35 % de réussite en contre-attaque
Nolan V.PivotAix Université92 kg pour 1,95 m, très mobile

Cette recomposition s’inscrit dans une dynamique identique à d’autres clubs. La Côte Basque ou encore Caen Venoix ont déjà parié sur le rajeunissement pour créer la surprise. Draguignan emprunte la même voie, mais y ajoute une dimension territoriale forte : tous les espoirs recrutés participent à des actions de promotion du handball dans les collèges varois.

La prochaine section explorera la mutation tactique qui découle de ces nouveaux profils et la manière dont la vitesse devient la pierre angulaire du plan de jeu dracénois.

Vitesse, transition et pressing haut : les clés tactiques du DVHB nouvelle génération

Si l’effectif change, le handball du DVHB change aussi. Nikola Vojinovic a multiplié les séances axées sur la « transition éclair », concept emprunté aux clubs scandinaves où le repli défensif se déclenche avant même la perte de balle. Concrètement, chaque joueur doit mémoriser trois tracés de course prédéfinis et adopter des repères visuels pour anticiper la trajectoire adverse. Ce travail débute en vidéo, se prolonge sur parquet, puis se finalise en situation ouverte lors des matchs amicaux.

Trois objectifs se dégagent :

  1. Réduire le temps de montée de balle sous les 5 secondes.
  2. Multiplier les enclenchements à deux passes au lieu de trois.
  3. Instaurer un pressing tout terrain sélectif après but marqué.

Pour atteindre ces seuils, le DVHB a investi dans des capteurs inertiels fournis par Select, déjà utilisés en Bundesliga et désormais compatibles avec les applications de suivi développées par Decathlon SportsLab. Chaque joueur porte un gilet GPS compressif aux couleurs Hummel, qui collecte la puissance de poussée et la dépense énergétique.

Une révolution inspirée des maîtres nordiques

Le coach a pris pour référence le modèle du club danois Aalborg. Là-bas, la fluidité du jeu repose sur l’ailier qui entre dans la base arrière pendant que le demi-centre file en pointe basse. Draguignan calque ce mouvement avec des ajustements français : les arrières bénéficient d’une liberté additionnelle pour chercher l’appui du pivot. Les premiers tests révèlent un taux de réussite supérieur à 68 % sur ces séquences, contre 52 % la saison passée.

Cet ajustement renforce la valeur des équipementiers, puisque Kempa et Erima rivalisent d’innovations sur les grips de balle qui améliorent la préhension rapide. Les Dragons choisissent Molten pour les séances d’opposition, jugées plus proches des conditions officielles fédérales.

  • Modules tactiques ajoutés à la routine : 4 par microcycle.
  • Durée moyenne des enclenchements supervisés : 14 minutes.
  • Taux de balle perdue sur transition lors des trois premiers amicaux : 11 %.
  • Comparaison N-1 : 18 %.

Un travail spécifique est consacré aux relances de gardiens. Gouaze, ancien joueur de volley en parallèle, exploite sa détente pour dégager au delà de la médiane. Le staff a chronométré sa mise en jeu à 1,2 seconde après arrêt : l’une des plus rapides du championnat, proche des références que l’on observe sur la scène européenne.

Type d’enclenchementDurée viséeDurée actuelleObjectif octobre
Montée de balle5 s5,4 s4,8 s
Relance gardien-pivot3 s2,7 s2,5 s
Pressing après but8 s9 s7 s

L’introduction de ces standards crée un écosystème muscle-nerf spécifique. Des sessions de pliométrie intègrent des micro-haies Nike, tandis que Puma fournit les coaches-bins et les chronos pour vérifier la fréquence cardiaque en temps réel.

Après l’exposé des clés tactiques, un détour par la préparation estivale permettra de comprendre comment ces principes ont été testés et éprouvés.

Préparation estivale et matchs amicaux : laboratoire grandeur nature pour les Dragons

À peine le calendrier de Nationale 1 publié, Draguignan a lancé une préparation en trois phases : remise en condition physique, automatisation tactique, puis mise en situation. Chaque phase dure 17 jours, avec des jalons précis validés par le préparateur physique Christophe Llata Prieto.

La première a débuté début juillet au complexe Brossolette. Tests de yo-yo intermittent, seuil lactate, évaluation isocinétique : rien n’a été laissé au hasard. Les Dragons ont affiché une VO2 max moyenne supérieure à 55 ml/kg/min, ce qui les place dans le haut du panier N1. Cette base métabolique solide ouvre la voie à la phase 2, centrée sur la répétition des enclenchements compressifs décrits précédemment.

  • Nombre de séances hebdomadaires : 10 (dont 3 en salle de musculation).
  • Kilomètres courus par joueur lors des micro-cycles : 63 km.
  • Accélérations supérieures à 20 km/h relevées par capteurs : 180 par semaine.
  • Heures de vidéo collective : 4.

Parallèlement, les Dragons ont disputé trois matchs de préparation : contre Élite Val-d’Oise, contre la réserve de Saint-Raphaël, puis face à Istres Provence HB (Proligue). Les résultats bruts importent peu : l’objectif était de tester des séquences isolées. Face à Istres, Draguignan a tenté un 7 contre 6 dès la 25e minute, marquant deux buts mais encaissant un but-jet de 40 m dans la cage vide. Preuve que les réglages demeurent nécessaires.

Évaluation qualitative : retours du staff et des joueurs

Vojinovic se montre satisfait : « L’équipe monte clairement en puissance ». Les joueurs confirment que la charge de travail est supérieure à l’an passé mais mieux répartie. La cryothérapie, offerte par un nouveau partenaire local, compense la fatigue musculaire. Dans la salle municipale, un mur interactif Uhlsport projette les trajectoires adverses et mesure la réactivité visuo-motrice.

Des innovations inspirées d’autres clubs français trouvent leur place. Le staff suit de près les méthodes évoquées lors de la rencontre avec Claude Onesta, où le concept de « scénarisation des fins de match » a été largement discuté. Les Dragons ont ainsi simulé une dizaine de situations de money-time, menant ou étant menés d’un but, afin de dédramatiser la pression.

Au plan nutritionnel, Decathlon a fourni des barres hyperprotéinées adaptées aux sportifs d’endurance explosive. Le préparateur suit la répartition glucides-lipides-protéines via une application mobile, preuve que la frontière entre amateurisme et professionnalisme s’amenuise rapidement à ce niveau.

Enfin, la préparation a intégré un match à huis clos contre une sélection militaire locale. Objectif : tester le pressing intégral sans révéler de séquences filmées aux adversaires. Les retours GPS confirment 6 km parcourus de plus par l’arrière gauche qu’en match standard N1, signe d’un engagement maximal.

Le décor physique et mental est planté ; la section suivante détaillera le contexte général de la poule fédérale et les adversaires majeurs que le DVHB doit apprivoiser.

Un championnat de Nationale 1 fédérale chamboulé : adversaires, forces en présence et calendrier clé

La poule fédérale 2025-2026 se présente sans les épouvantails de l’an passé : le promu Saintes grimpe en Proligue, Dreux descend pour raisons administratives, Martigues tombe en N2. Pourtant, la densité reste élevée. Élite Val-d’Oise, Mulhouse-Rixheim et Molsheim, où officie l’ex-Dragon David Eponouh, incarnent trois pôles majeurs. Le PSG II et Nancy alignent des effectifs bis bardés de jeunes internationaux U21.

  • Nombre d’équipes dans la poule : 14.
  • Déplacements moyenne distance pour Draguignan : 780 km A/R.
  • Week-end d’ouverture : réception de Nancy (6 septembre).
  • Plaquage médiatique attendu : retransmission de 6 matchs en streaming fédéral.

Analyse des forces et faiblesses des adversaires

Élite Val-d’Oise : vivier francilien, budget logistique important, rotation illimitée. Talon d’Achille : défense centrale perméable sur jeu à deux pivots.

Mulhouse-Rixheim : culture alsacienne du combat, public bouillant, mais effectif parfois vieillissant, comme souligné dans cet article.

PSG II : talent brut, joueurs formés dans l’ombre de Karabatic ; le club parisien reste imprévisible, surtout après la prise de parole de la star dans cette interview, qui a libéré la parole et renforcé la cohésion interne.

Pour évaluer les chances de Draguignan, un coefficient composite croise statistiques d’attaque, stabilité défensive et indice de blessure. Les Dragons se situent à 7,3/10, soit troisième derrière Val-d’Oise (7,8) et Mulhouse (7,5). Ce score reste perfectible mais confirme la compétitivité du groupe.

ClubIndice attaqueIndice défenseIndice blessure faibleScore global
Élite Val-d’Oise8787,8
Mulhouse-Rixheim7877,5
Draguignan7787,3
PSG II8666,7

Le calendrier comporte trois nœuds : la double confrontation Mulhouse-Draguignan (novembre-mars), le déplacement à Molsheim en janvier et la réception du PSG II fin avril. Les Dragons misent sur un sprint final, arguant que la jeunesse de l’effectif leur accordera une fraîcheur tardive.

Dans ce contexte, le soutien institutionnel devient crucial. Le maintien validé par la cour d’appel fédérale a rassuré tout l’environnement.

La suite mettra justement en lumière les ambitions structurelles du club et son ancrage territorial.

Projet structurant : formation, territoire et économie sociale du Draguignan Var Handball

Depuis sa naissance en 1979, le DVHB se définit comme une association sportive avant de devenir une équipe semi-pro. L’ère actuelle repose sur un triptyque : performance, formation, insertion locale. Le centre de formation informel – catégorie U17-U21 – compte 48 élèves sportifs. Ils bénéficient d’un double projet, validé par trois lycées partenaires et l’IUT de Toulon. En 2025, le club lance un dispositif « Passeur d’avenir » : chaque élève donne 20 heures annuelles de tutorat scolaire à un collégien.

Côté financier, le budget franchit la barre symbolique des 1,2 million d’euros. La part subventionnelle municipale baisse de 5 %, compensée par la montée en puissance du partenariat privé. Adidas, principal équipementier extérieur, signe un contrat de visibilité triennal ; Nike et Puma se positionnent sur les gammes de chaussures spécifiques aux jeunes catégories. Decathlon devient fournisseur officiel des mini-buts et ateliers pour l’école de hand.

  • Taux d’autofinancement du club : 63 %.
  • Nombre de licenciés toutes catégories : 343.
  • Heures d’intervention en milieu scolaire : 960 par an.
  • Volontaires en service civique : 4.

Le tissu économique local s’implique. Une coopérative viticole parraine chaque but marqué à domicile, générant des micro-dons pour l’association « Main dans la main » dédiée aux enfants hospitalisés. Cette logique d’impact social rejoint l’esprit évoqué par Marseille Provence HB : le sport comme levier sociétal.

De l’école de hand aux Dragons : la filière d’excellence

Le DVHB articule son parcours en quatre strates : école (6-9 ans), perfectionnement (10-14 ans), pré-élite (15-18 ans), élite (18-23 ans). Chaque strate dispose d’un référent diplômé d’État. Les passerelles sont fluides : un joueur peut monter ou descendre selon son développement, évitant le découragement. Les Dragons seniors interviennent ponctuellement dans les séances U11 pour renforcer la culture club.

Une montée en compétence logistique accompagne ce modèle : le club loue un bus à énergie renouvelable pour ses déplacements longs. L’initiative est saluée par les collectivités, alignée avec les axes de la Métropole Smart-Var.

La section suivante abordera la gouvernance, la gestion de crise administrative et le soulagement du maintien officialisé.

Gouvernance, conformité fédérale et le poids d’une décision : coulisses d’un maintien

Le 19 août, un courrier fédéral semait le doute : suspicion d’irrégularités comptables, menace de rétrogradation. Pour un club en pleine refonte, l’épée de Damoclès était sévère. Le président Loïc Gérard a aussitôt mobilisé un cabinet d’expertise et monté un dossier de 187 pages. Le 22 août, le recours est déposé ; trois semaines plus tard, la cour d’appel fédérale confirme le maintien. « Un grand soulagement », confie-t-il. Ce verdict assure la sérénité sportive, mais surtout crédibilise le projet auprès des sponsors, à l’image d’Uhlsport qui conditionnait sa prime d’équipement au maintien en N1.

  • Délai de réponse de la cour d’appel : 20 jours.
  • Montant de la garantie financière exigée : 30 000 €.
  • Documents justificatifs fournis : bilans, relevés URSSAF, attestations de subventions.
  • Nombre d’heures de bénévolat d’experts-comptables : 45.

Cette crise administrative a révélé la maturité d’une gouvernance collégiale. Un comité d’audit interne est désormais prévu tous les six mois. Les Dragons suivent l’exemple de clubs comme Colombelles, où la transparence financière devient un argument d’attractivité.

Répercussions sportives et psychologiques

Les joueurs, tenus informés mais protégés, ont réagi avec calme. Le staff mental met en place des séances de cohérence cardiaque pour évacuer l’anxiété. Cette gestion fine du stress pourrait se traduire par un surplus d’énergie au coup d’envoi face à Nancy.

Le club envisage de publier un rapport de gouvernance open-source, inspiré des pratiques nord-américaines. Une initiative rare dans le handball français, susceptible de servir de modèle au Roz Hand’Du, évoqué dans cet article.

L’impact positif de cette transparence est déjà mesurable : 37 nouveaux donateurs individuels depuis l’annonce. L’élan se propage sur les réseaux, renforçant la communauté.

Après la gouvernance, place aux coulisses économiques : sponsors techniques, merchandising et synergies avec les marques.

Équipementiers et branding : quand Adidas, Hummel et compagnie stimulent la performance et l’identité

À l’heure où la plupart des clubs se contentent d’un fournisseur unique, Draguignan opte pour un modèle hybride. Les Dragons portent des maillots Hummel personnalisés, tandis qu’Adidas équipe l’échauffement et Nike fournit les chaussures officielles de match. Cette diversité répond à deux objectifs : optimiser les qualités techniques de chaque marque et multiplier les sources de financement.

  • Hummel : design Scandinave, respirabilité du textile.
  • Adidas : vestes d’échauffement AEROREADY, réduction de la sudation.
  • Nike : semelle Zoom, retour d’énergie.
  • Kempa : ballons d’entraînement résistants.
  • Select & Molten : capteurs embarqués pour la data.
  • Puma : attaches de chevilles pour proprioception.
  • Erima : sacs de sport éco-conçus.
  • Uhlsport : manchons de compression.
  • Decathlon : ateliers slalom et modules de mobilité.

Ce patchwork nécessite une logistique pointue. Un responsable matériel recense chaque lot, vérifie la compatibilité des couleurs et anticipe les ruptures. Les supporters profitent également d’une boutique en ligne élargie ; un hoodie noir et rouge co-brandé Hummel-DVHB se vend déjà à 250 exemplaires.

Le merchandising, moteur de lien social

Les ventes en ligne ne sont pas qu’un revenu. Chaque article acheté inclut un code de réduction pour une place de match ou un stage jeunesse. Ce système fidélise. Inspiré par la réussite du Caen HB autour de Fares Ghoul, le DVHB cible un objectif : 15 % de son budget via le merchandising d’ici deux ans.

La dimension RSE n’est pas oubliée. Les chasubles d’entraînement sont fabriquées à partir de plastiques recyclés. Kempa a développé un prototype de ballon en canne à sucre biosourcée, testé en séance U15.

Prochaine étape : la communauté de supporters et la communication digitale qui scellent l’appartenance.

Supporters, storytelling et influence : l’ère de la narration immersive

Le DVHB comprend que la performance sportive ne suffit plus. Il faut raconter. Un pôle « contenus » composé de deux vidéastes et d’un rédacteur web produit des mini-séries hebdomadaires « Inside Dragons ». Chaque épisode suit un joueur dans son quotidien : lycée, entraînement, bénévolat. Les fans découvrent ainsi le pivot Nolan visitant l’hôpital de Draguignan, ou l’ailier Jules distribuant des denrées pour les Restos du Cœur.

Les chiffres parlent : +54 % d’abonnés Instagram en trois mois, taux d’engagement moyen de 13 %. Une campagne TikTok reprend les célébrations de buts et atteint 200 000 vues cumulées. Les réseaux servent également à relayer des initiatives solidaires, inspirées par « Handball for All », mouvement relayé dans l’actualité féminine.

  • Vidéos postées chaque semaine : 4.
  • Newsletter mensuelle : 3 500 abonnés.
  • Podcast « DragonCast » : 12 épisodes prévus.
  • Fans club officiel : 480 membres cotisants.

Expérience stade augmentée

Le club installe un service Wi-Fi gratuit, conditionné au visionnage d’un spot partenaire. L’écran géant affiche des quizz interactifs à la mi-temps : un maillot Hummel à gagner. Cette relation immersive suit la tendance du SCO Angers avec Loïck Spady, où le gardien dévoile ses routines sur grand écran.

Le club planifie aussi une exposition photo « Memories of Dragons », retraçant 45 ans d’histoire, agrémentée de clichés de la figure locale Évelyne Beccia, récemment disparue (lire ici).

En retour, le public dracénois se mobilise : 1 200 abonnements saison ont déjà été vendus. La ville, jadis focalisée sur le rugby, découvre une nouvelle ferveur indoor. Cette énergie pourrait se transformer en avantage décisif lors des grands rendez-vous de printemps.

Questions fréquentes sur la saison 2025-2026 du Draguignan Var Handball

Quel est l’objectif sportif minimum fixé par le DVHB ?
Le club vise une place dans le top 4 de la Nationale 1 afin de rester en course pour une éventuelle montée en Proligue la saison suivante.

Combien de nouveaux joueurs intègrent l’effectif élite cette saison ?
Huit recrues arrivent, toutes formées dans des centres de formation reconnus, portant l’effectif fanion à quinze unités.

Où acheter les billets et le merchandising officiel ?
Les billets sont disponibles sur le site officiel du club et à la billetterie de la salle Brossolette ; le merchandising se trouve en boutique physique et sur la plateforme en ligne shop.dvbh.fr.

Quelles marques équipent l’équipe ?
Hummel pour les maillots, Adidas pour l’échauffement, Nike pour les chaussures, avec le soutien de Kempa, Select, Puma, Erima, Molten, Uhlsport et Decathlon pour divers équipements techniques.

Comment suivre les matchs à l’extérieur ?
Six rencontres seront diffusées sur le streaming fédéral, complétées par un live-tweet officiel et un débrief en vidéo sur la chaîne YouTube « DVHB Inside ».

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