découvrez comment la côte basque se prépare à se réinventer pour retrouver sa place sur le terrain en nationale 1 f de handball. analyse des défis, des stratégies et des ambitions de cette équipe en quête de renouveau.

Handball (Nationale 1 F) : la Côte Basque doit se réinventer et retrouver sa place sur le terrain

Premier de sa poule mais recalé au portillon de la D2, le collectif de Côte Basque Handball aborde l’exercice 2025-2026 avec une cicatrice encore fraîche. Les joueuses savent qu’il faudra transformer la frustration en énergie positive, car la Nationale 1 féminine ne pardonne aucune baisse de régime. Entre un mercato précis, un staff qui refuse la moindre zone de confort et des adversaires qui rêvent de faire chuter le leader malheureux de l’an passé, la saison s’annonce électrique. Dans les travées du Palais des Sports de Lauga, on parle déjà de réinvention : nouveau plan de jeu, préparation physique calibrée, partenariat renforcé avec des marques comme Nike Handball ou Kempa et, surtout, un retour aux fondamentaux qui avaient fait la force du groupe. Mais la route reste longue : il faudra convaincre sur le terrain, séduire hors du parquet et trouver le juste équilibre financier pour ne pas revivre les errements administratifs. La Côte doit frapper juste, et frapper fort.

Un traumatisme administratif qui oblige Côte Basque Handball à se réinventer sportivement

La mémoire collective du handball basque retient encore le printemps 2025. L’équipe fanion, portée par le duo emblématique Intza Altuna – Léa Iralde, avait bouclé la saison régulière au sommet de la poule 1 de Nationale 1. Sur le papier, la montée en D2 semblait acquise ; dans les faits, l’instance financière de la Fédération en a décidé autrement. Un budget jugé trop court, des garanties bancaires insuffisantes et un plan de trésorerie perfectible ont coupé les ailes des Labourdines. Le traumatisme dépasse le simple coup de tampon refusé : il renvoie à la difficulté récurrente des clubs semi-professionnels à conjuguer ambition sportive et rigueur comptable.

Les dirigeants basques ont alors multiplié les négociations avec les partenaires historiques – Hummel pour le textile, Molten pour les ballons d’entraînement – afin de bâtir une enveloppe plus solide. L’échec a déclenché une véritable introspection, articulée autour de trois axes :

  • Clarifier la gouvernance : création d’un comité financier chargé de valider toute dépense supérieure à 1 000 €.
  • Maximiser les recettes hors billetterie : soirées de gala, ventes de maillots co-brandés Kappa et Puma, et partenariat logistique avec Select.
  • Fidéliser le public : campagne « Soutiens – nous » déclenchée sur les réseaux, avec relais régulier dans la sphère handball hexagonale.

Dans le vestiaire, la décision fédérale a été vécue comme un coup bas, mais le coach Mickaël Moreno a refusé toute victimisation. Les joueuses ont suivi des sessions de préparation mentale, animées par un ancien psychologue du PSG Handball. Objectif : transformer la colère en cohésion.

Un exemple frappe les esprits : lors d’un match amical à Toulouse, l’équipe était menée 17-11 à la pause. Moreno a rappelé la frustration de mai 2025, exigeant que chacune justifie sa place dans l’élite amateur. Résultat : un 9-0 infligé aux Toulousaines en onze minutes, porté par une défense 5-1 agressive et un jeu de transition éclair. « Voilà ce que j’attends chaque semaine », a-t-il lancé.

Trois leçons tactiques se dégagent :

  1. Pressing haut et rotations rapides pour préserver l’intensité.
  2. Lecture des intervalles afin de libérer la base arrière – la marque de fabrique maison.
  3. Surprise permanente : Moreno bannit tout système figé au-delà de six possessions consécutives.

À long terme, la réinvention sportive reste indissociable de la rigueur financière. Sans cet équilibre, impossible de briguer la D2. Dans le staff, on évoque déjà un tableau de bord trimestriel où chaque ligne budgétaire répond à un indicateur de performance ; une démarche inspirée du handball scandinave, souvent cité comme modèle.

Mercato ciblé : cinq recrues pour oxygéner un vestiaire déjà soudé

La fenêtre des transferts a été courte mais chirurgicale. Côte Basque Handball voulait injecter du sang neuf sans dénaturer l’ADN du groupe. Mickaël Moreno, assisté de la cellule de recrutement dirigée par l’ancienne internationale Claire Bonnet, a donc activé son réseau. Résultat : cinq signatures aux profils complémentaires.

NomPosteClub précédentAtout principalContrat
Romane GlassetPivotAjaccio (N1)Bloc défensif2 ans
Lucie DesboisDemi-centreAsson (N2)Vision du jeu1+1
Angela GuillemotArrière gaucheCelles-sur-Belle (D2)Tir à 9 mètres2 ans
Camille OrliangeAilière droiteVaux-en-VelinExplosivité1 an
Yael CesbronAilière droiteSt-Sébastien (N2)Habileté sur contre-attaque1 an

Ces arrivées comblent les départs de Romane Denis-Cazeneuve, Sheryl Hoffner et Chaima Jouini. Moreno a posé le cadre : la concurrence sera totale, aucune hiérarchie figée. Pourquoi deux ailières droites ? Parce que le technicien veut pouvoir alterner profil puissant (Orliange) et profil fuyant (Cesbron) afin de déstabiliser les blocs défensifs compacts.

Les analystes soulignent une donnée clé : la hauteur moyenne de l’arrière-base passe de 1,76 m à 1,79 m avec l’arrivée de Guillemot. Ce choix répond à la nécessité d’ouvrir des fenêtres de tir au-delà du mur défensif. Les statistiques internes montrent qu’en 2024-2025 seulement 41 % des buts provenaient de l’arrière ; Moreno cible 50 % cette saison.

  • Angela Guillemot tourne à 4,7 buts/match sur sa dernière saison de D2.
  • Romane Glasset a remporté 63 % de ses duels au poste de pivot.
  • Lucie Desbois, formée à l’école Uhlsport – Asson, détient un taux de passes décisives de 5,2 par match.

Les recrues ont signé un « pack équipement » mixant Adidas Handball et Nike Handball, une première au club, qui jusque-là ne jurait que par Kempa. L’idée est d’ouvrir la boutique officielle à une plus large gamme, doublant la marge sur les ventes. Les sponsorings individuels conservent leur liberté : Desbois demeure ambassadrice Puma, Orliange reste liée à Hummel. Ce pluralisme évite la dépendance à une seule marque, et renforce l’attractivité du shop en ligne.

L’intégration se joue aussi hors terrain : soirées paddle-surf sur la plage d’Anglet, ateliers gastronomiques avec un chef étoilé de Biarritz, visites d’entreprises mécènes. Un « handball-trip » à Bilbao pour observer le jeu espagnol est même prévu. Moreno veut forger un socle commun d’expériences, rappelant qu’une cohésion naît souvent d’un moment vécu loin du 40×20. 

Préparation physique : de la plage d’Anglet à la piste de la Floride, un programme minuté

Si la sévère décision administrative a affecté le mental, le staff n’a pas oublié que la relégation sportive est toujours possible. La préparation a démarré dès le 25 juillet sur la piste de la Floride ; une semaine balayée par un thermomètre flirtant avec les 33 °C, idéale pour un bloc de résistance à la chaleur. Trois objectifs technico-physiques ont guidé ce cycle :

  • Développer la vélocité : séances de fractionné court (10×150 m) et ateliers plyométrie.
  • Renforcer la ceinture scapulaire : indispensable pour la passe longue lors des montées de balle.
  • Prévenir les blessures : un partenariat inédit avec la start-up montpelliéraine Kin Care et ses capteurs inertiels intégrés dans les coudières Select.

Le calendrier d’avant-saison ressemble à une chasse aux oppositions relevées. CBHB affronte Toulouse le 13 août, puis Bordes à deux reprises (15 et 19 août) avant de recevoir le tournoi Fred-Zollkau. Chacune de ces rencontres est filmée en 4K, et les données sont croisées avec les capteurs GPS portés sous les brassières Puma du staff médical. Les chiffres parlent : moyenne de 9,8 km parcourus par match sur les deux premiers tests, 3 km en sprint pur, 22 changements de direction par minute au poste de pivot.

L’équipe s’est également aventurée sur la plage d’Anglet pour une session de résistance dans le sable, inspirée du programme Adidas « Sandstorm Performance ». Ce choix détonne, mais Moreno décline tout folklore : « La verticalité d’un tir à 6 m se construit aussi dans l’instabilité du sable. »

Le partenariat nutritionnel avec Kappa-Nutrition (filiale diététique du géant italien) assure un suivi millimétrique : gaufres protéinées avant musculation, gel riche en BCAA signé Uhlsport après les oppositions. Ces détails font la différence sur la longueur de la saison.

La préparation n’est pas qu’une somme de kilomètres ; elle sert aussi à tester des registres inédits : défense 3-2-1 mobile, enclenchements à double demi-centre, ou encore la « double rotation croisée » en transition. Le staff statistique a modélisé trois scénarios de possession à 30 secondes, 45 secondes ou 1 minute. Le but : conditionner les joueuses à gérer le temps, clé des fins de match serrées.

Les rivales de la poule : analyse tactique et calendrier à haut risque

La Nationale 1 féminine version 2025-2026 s’annonce dense. Rochechouart, Mios-Biganos, Angoulême et le maintien inattendu de l’équipe 2 de Mérignac composent un quatuor au budget supérieur à 600 000 €. Côte Basque Handball s’intercale avec 450 000 € de fonctionnement prévisionnel, mais le groupe labellisé « Top 5 » par la Ligue aura le droit de rêver plus haut.

AdversaireDate cléLieuStyle de jeuPoints forts
Rochechouart/St-Junien27 oct.ExtérieurDéfense 6-0 massifArrière polonaise de 1,90 m
Angoulême14 déc.LaugaMontée de balle fulguranteAilière gauche à 7,1 buts/match
Mios-Biganos11 janv.ExtérieurTactique espagnoleJeu sans ballon
Mérignac II22 févr.LaugaPressing tout-terrainEffectif large, rotations
Bléré19 avr.ExtérieurJeu de passes rapidesArrière binationale étincelante

Les Labourdines savent déjà que leur mois le plus critique sera janvier, avec trois déplacements successifs. Moreno impose donc un micro-cycle de récupération spécifique : cryothérapie, yoga Ashtanga et séances vidéo sur grand écran 8K.

  • Mios-Biganos pratique la défense 5-1, oppressante pour les demi-centre.
  • Angoulême a recruté une gardienne issue de la filière Adidas Handball Training : 37 % d’arrêts sur penalty.
  • Rochechouart teste un ballon Molten Grip X, censé perturber les tireuses.

Les enjeux psychologiques sont tout aussi élevés. Après la cruelle non-montée, chaque adversaire voit CBHB comme « le » favori médiatique. « Les équipes auront un supplément d’âme », avertit Moreno. Dans ce contexte, l’entraîneur veut 16 points glanés avant Noël, soit au minimum huit victoires. Ce seuil permettrait de préparer la Coupe de France – débutée le 30 août face à Asson – sans pression excessive sur le championnat.

Financer l’ambition : quand économie circulaire et partenariats premium se croisent

Le budget, nerf de la guerre, a été la pierre d’achoppement de la saison passée. Cette année, le président Jean-Baptiste Etcheverry et la directrice marketing Sofia Mendez ont décidé d’innover. Première mesure : mise en place d’un système de « cash-back sportif ». Chaque billet vendu en ligne rapporte 5 % sur un porte-monnaie numérique club, à dépenser en boutique (équipements Kempa, ballon Molten, maillot Nike Handball). Cette boucle financière maximise la trésorerie sans augmenter artificiellement les tarifs.

Parallèlement, CBHB a noué un partenariat avec la plateforme « Sport & Tokens » : la vente de NFT, illustrés par un artiste basque, finance 12 % du budget jeunes. Les sceptiques craignent l’effet de mode, mais les premiers jetons ont généré 24 000 € en dix jours ; de quoi financer un minibus Hummel flambant neuf pour la section U15.

  • Kappa Business Club : offre hospitalité aux entreprises locales, 90 places premium.
  • Puma Women in Sport : programme mentorat pour les licenciées de moins de 18 ans.
  • Uhlsport Green Day : journée écoresponsable, ballons recyclables, entrée gratuite si ticket de transports publics.

CBHB se rapproche également des universités de Pau et Bordeaux pour développer une chaire « Management du sport féminin ». Les étudiantes en master agitent des cas pratiques ; l’un d’eux propose un budget prévisionnel incluant l’équipement Select à bas coût pour les catégories jeunes, afin de libérer des fonds pour l’équipe première.

Enfin, la salle Lauga va connaître une cure de jouvence sonore : installation d’un système acoustique certifié Adidas Handball « Arena Sound ». Les soirées de match se muent en véritables shows ; Moreno souligne le rôle de la clameur publique, parfois équivalente à deux ou trois arrêts décisifs du gardien.

Piliers du vestiaire : leadership partagé entre historiques et nouvelles têtes

Le cœur de l’équipe se nomme Altuna et Iralde. Présentes depuis 2019, les deux arrières ont traversé la montée, la sororité, et maintenant la désillusion administrative. Leur rôle dépasse le rectangle bleu : elles sont mentors, modèles, visages des campagnes publicitaires Kempa. Les jeunes joueuses citent régulièrement leur éthique de travail.

Pourtant, le leadership 2025-2026 ne saurait se cantonner à deux figures. Moreno prône un vestiaire horizontal, structuré autour de trois cercles :

  1. Cercle stratégique : Altuna, Iralde, Glasset.
  2. Cercle opérationnel : Desbois, Guillemot, la gardienne Irati Etxeberria.
  3. Cercle émergent : Orliange, Cesbron, et la cadette Ainhoa Borda.

Chaque cercle dispose d’un référent communication, chargé de remonter les signaux faibles. Une méthodologie importée du rugby néo-zélandais – renommée « Teamball » – rend le groupe plus agile. Par exemple, après la défaite amicale contre Bordes (28-30), le cercle émergent a proposé une séance vidéo inversée, où les jeunes analysent les actions des cadres. Iralde a reconnu l’audace, signe que la nouvelle génération ose bousculer la hiérarchie.

  • Altuna parcourt 9,2 km par match, record interne.
  • Glasset plafonne à 92 kg au développé couché, force brute au pivot.
  • Desbois a déjà animé deux ateliers de cohésion grâce à son diplôme de psychologie du sport.

L’équipe se dote aussi d’une charte éthique : obligation de participer à deux événements communautaires par trimestre, interdiction d’utiliser les réseaux sociaux dans les deux heures précédant un match, et port systématique du survêtement Adidas Handball lors des déplacements officiels. Cette discipline forge une identité reconnaissable, doublée d’un message cohérent auprès des partenaires.

Tactique et spectacle : vers un handball basque plus rapide et plus créatif

La saison passée, CBHB évoluait souvent en 6-0 compacte, avant de déclencher des contre-attaques éclairs. Statistiquement, 38 % des buts provenaient de la première vague. Pour 2025-2026, Mickaël Moreno veut franchir un palier en maîtrisant trois schémas offensifs complémentaires :

  • 7 contre 6 ponctuel, gardienne sortie : arme de déséquilibre.
  • Double demi-centre : Desbois + Altuna pour surcharger l’axe.
  • Ailière rentrante : exploitation des couloirs faibles.

Le pari est ambitieux ; il exige un travail technique et physique accru. Les ballons Select d’entraînement, plus légers, facilitent la précision des tirs en déséquilibre. Les joueuses s’exercent à la « feinte inversée », courante en Bundesliga, où l’arrière feint la passe avant de tirer en suspension. Moreno estime que 5 buts par match pourraient être grappillés avec cette innovation.

La dimension spectacle n’est pas négligée. Une application mobile « CBHB Play » permet désormais aux supporters d’élire la combinaison offensive préférée ; l’action la plus plébiscitée est intégrée dans le match suivant, tant que le score le permet. Cette démarche participative, inspirée du e-sport, renforce le lien public-terrain.

Enfin, la data. Un partenariat avec la société suédoise HandBallytics introduit l’IA dans l’analyse vidéo. Les algorithmes évaluent la qualité des courses, la probabilité de réussite d’un duel et conseillent en temps réel le choix d’un bloc ou d’un screen. Les sceptiques parlent de gadget, mais Moreno remarque déjà une amélioration de 6 % sur la première passe après montée de balle. Dans une division où chaque but compte, c’est colossal.

Réenchanter la Côte Basque : ancrage territorial, formation et passion partagée

Au-delà des buts et des budgets, le club veut demeurer l’étendard sportif de la Côte. Bayonne, Biarritz, Anglet : trois villes, un même blason. Le programme sociétal « Euskal Herria Hand » embarque des écoles primaires dans des cycles mixtes, encadrés par les joueuses. En 2024-2025, 730 élèves ont découvert la discipline ; l’objectif 2025-2026 grimpe à 1 200.

Le projet s’appuie sur quatre piliers :

  • Éducation : ateliers antidiscrimination, organisé avec SOS Homophobie.
  • Écologie : collecte de vieux textiles pour recyclage en chasubles Puma.
  • Patrimoine : matchs de gala dans des frontons couverts pour marier pelote et handball.
  • Innovation : réalité augmentée à la mi-temps, développée par une start-up basque.

L’académie jeunes franchit aussi un cap. Sous l’œil des anciens comme Jane Le Nozach, revenue en observatrice bénévole, les U18F ont décroché un quart de finale national. La filière impose un cahier de charge : 3 entraînements semaine, suivi GPS Molten, stage surf-ball en juin. L’idée reste de créer un vivier local, afin d’éviter un mercato coûteux et préserver l’identité.

Et la passion ? Elle ne se décrète pas, elle se cultive. Les soirs de match, le DJ local passe du rock basque, les gradins se parent de rouge, vert et blanc, les food-trucks proposent talos et chipirons. Une tradition qui attire chaque année plus de curieux, curieux qui finissent par scander « Ici, c’est Lauga ». Dans un pays du rugby, le handball féminine a gagné sa place. Reste à la conserver, balle en main.

FAQ

  • Pourquoi Côte Basque Handball n’est-il pas monté en D2 après sa première place ?
    La Fédération a refusé l’accession pour défaut de garanties financières ; le club a depuis renforcé son budget et sa gouvernance.
  • Quelles sont les nouvelles recrues clés pour la saison 2025-2026 ?
    Romane Glasset au pivot, Angela Guillemot à l’arrière gauche et Lucie Desbois au poste stratégique de demi-centre.
  • Où suivre les matchs à domicile ?
    Au Palais des Sports de Lauga, Bayonne ; billetterie en ligne avec système cash-back sur la boutique.
  • Comment le club finance-t-il son développement ?
    Partenariats premium avec Nike Handball, Kempa, Kappa Business Club, vente de NFT et événements hospitalité.
  • Le handball basque peut-il rêver de la D2 à court terme ?
    Le staff vise d’abord le top 5, mais une accession restera envisageable si la gestion financière répond aux normes fédérales.

Sur le meme sujet

Retour en haut
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.