montpellier triomphe contre györ et assure sa place en finale de l’europa cup ! retour sur une victoire spectaculaire qui propulse le club vers le dernier acte de la compétition.

Europa Cup : Montpellier s’impose face à Györ et décroche sa place en finale !

Montpellier a décroché, à Strasbourg, une place en finale de l’Europa Cup au terme d’une lutte de haut niveau face à Györ. Le suspense a duré quarante-neuf minutes avant qu’un temps-mort décisif ne fasse basculer la partie, et la performance collective héraultaise s’est doublée d’éclats individuels : Léo Plantin élu homme du match, Bryan Monte intenable dans les intervalles, Desbonnet et Bolzinger se relayant comme deux remparts complémentaires. Grâce à ce cocktail d’intensité, de maîtrise et de fraîcheur mentale, le club français s’offre le droit de viser un nouveau trophée continental dimanche. En ligne de mire : Nantes ou Zagreb pour un duel final qui fera date dans une compétition européenne de plus en plus relevée depuis la refonte du calendrier en 2024. Retour détaillé sur un succès qui éclaire la saison 2025 du sport collectif tricolore.

Une demi-finale d’Europa Cup sous pression : le fil d’un match renversant

Les premières passes, à 14 h 05 précises, laissent transparaître une fébrilité partagée ; les Hongrois savent qu’une victoire ouvrirait la porte à un doublé Coupe-Championnat en cours dans leur ligue nationale, tandis que les Montpelliérains entendent montrer que leur démonstration de février, lorsqu’ils avaient dominé Limoges en amical, n’était pas un feu de paille. L’entame se révèle équilibrée : 3-3 après cinq minutes, un avertissement pour les deux gardiens, Desbonnet et Borbely, qui ne voient le ballon qu’au dernier moment.

Éric Mathé aligne son sept type avec Balaguer et Plantin aux ailes, Casado en chef d’orchestre, Monte arrière gauche, Porte à droite et Moraes au pivot. Côté Györ, le maestro slovène Dean Bombac orchestre et Luka Stepancic, ancien Parisien, joue le rôle de bras armé. Chacune des tentatives hongroises trouve une réponse française, et la défense mixte 1-5 du MHB perturbe les enclenchements magyars. À la 14ᵉ minute, Monte obtient deux minutes pour Stepancic en « mettant la tête » dans l’intervalle, lançant le premier temps fort : 8-7, puis 12-9 quelques instants plus tard.

Le public strasbourgeois, venu en nombre, se laisse gagner par l’idée que le club français peut creuser l’écart. Pourtant, Bombac lit vite le placement de Porte et sert Benzeghueldja dans le dos de la défense, remettant les deux équipes à égalité de possessions. À la pause, Montpellier reste devant : 20-18, grâce à deux buts consécutifs de Balaguer sur montée de balle.

En seconde période, Villeminot et Guigon apportent leur vista. Sur un kung-fu préparé à l’entraînement, Plantin surgit pour convertir la passe lobée de Casado ; 23-20, la salle explose. Mais l’écart fond : 27-26 à la 49ᵉ minute, Stepancic sanctionnant une faute de pied adverse. Le temps-mort posé par Mathé change la dynamique ; il rappelle trois consignes simples : temporiser, verrouiller l’axe et déclencher le repli dès la perte de balle. Dès la reprise, Porte intercepte, Balaguer transforme, et l’élan hongrois se brise : 32-28 à la sirène, Montpellier tient sa demi-finale.

  • Moments clés : 18ᵉ (Montpellier +3), 40ᵉ (23-20), 49ᵉ (Györ -1), 55ᵉ (Plantin +3).
  • Homme du match : Léo Plantin (6/7).
  • Tactique gagnante : alternance d’une 1-5 agressive et d’une 6-0 compacte.
Évolution du scoreTempsÉcart
3-35ᵉ0
12-918ᵉ+3 MHB
20-1830ᵉ+2 MHB
27-2649ᵉ+1 MHB
32-2860ᵉ+4 MHB

La dernière action, un arrêt réflexe de Bolzinger sur pénalty, scelle ce succès qui rappelle l’exploit de Saint-Raphaël face à Cesson en 2024 (voir précédent duel breton). La notion d’expérience européenne, souvent galvaudée, prend tout son sens : Montpellier n’a jamais perdu son sang-froid, et Györ devra ruminer cette occasion manquée.

Les atouts décisifs de Montpellier : quand chaque joueur apporte sa pierre

Le MHB version 2025 ne se résume pas à un collectif bien huilé ; il s’appuie sur une série de profils complémentaires façonnés dans des championnats variés. Desbonnet, ancien Duel du Sud-Ouest à Nîmes, excelle par sa lecture des appuis adverses. Bolzinger, silhouette longiligne, choisit souvent de déstabiliser le tireur en retardant son geste. Cette alternance explique les 12 arrêts cumulés, élément central dans cette victoire.

Sur la base arrière, Monte et Porte sont les premiers déclencheurs. Monte, droitier véritablement ambidextre, sait aussi provoquer défenseurs comme il l’a démontré face à Stepancic. Porte, ancien capitaine des Bleus, incarne le liant entre génération dorée et relève. Quand il fixe le second rideau, il libère Plantin ou Balaguer sur l’aile, comme un métronome sublimant la transition rapide.

Derrière ce noyau, d’autres contributeurs gagnent en valeur : Villeminot amène son sens créatif, Simonet ses appuis courts, Guigon un bras improviste. La force de l’équipe réside moins dans un « franchise player » que dans une mosaïque de talents capables d’élever leur niveau simultanément.

Focus sur Léo Plantin, l’étincelle inattendue

Formé à la Réunion, Plantin n’était pas annoncé titulaire en début de saison. Sa progression exponentielle rappelle celle de Niko Mindegia, le meneur de Fenix (article sur sa résilience). Dimanche, l’ailier gauche a marqué six buts sur sept tentatives, dont trois en contre-attaque éclair. Sa détente, héritée de sessions de beach-volley, lui permet de tirer par-dessus des défenseurs plus grands. Au-delà de la lucidité technique, c’est son attitude pour galvaniser le vestiaire qui fait la différence : un cri rageur, un regard complice avec Desbonnet, et la tribune se lève.

  • Desbonnet : 6/24 arrêts, 2 passes décisives.
  • Bolzinger : 6/16 arrêts, 1 but marqué.
  • Balaguer : 5/8, dont 1/2 aux sept mètres.
  • Thurin : 4/5, 100 % sur pénalty.
  • Villeminot : 4/6, 2 interceptions.
JoueurOrigineSpécialitéImpact vs Györ
DesbonnetFranceLecture des trajectoires3 arrêts décisifs en fin de match
MonteBrésilUn contre un, tir extérieur2 exclusions provoquées
PorteFrancePasse après contact3/3 au tir, 4 assists
PlantinRéunionContre-attaqueÉlu MVP

Cette pluralité de leaders potentialise la stratégie globale et rappelle l’essence même du sport collectif. Gisbert, analyste handball pour la chaîne info, expliquait récemment que « cinquante % d’un succès se joue sur l’interchangeabilité des rôles ». Le MHB valide la formule.

La vidéo ci-dessus illustre le kung-fu décisif de la 40ᵉ minute, témoin de la palette technique montpelliéraine.

Le plan tactique d’Érick Mathé : variations défensives et gestion des temps forts

Malgré son jeune âge, Érick Mathé a déjà digéré les codes tactiques scandinaves qu’il affectionne. Son choix d’alterner entre la traditionnelle 6-0 et la plus risquée 1-5 a perturbé les enclenchements de Györ. Quand Bombac cherchait un duel en un contre un, Monte ou Srna remontaient couper la trajectoire, forçant une passe latérale moins dangereuse.

Cette stratégie requiert une lecture millimétrée : si l’ailier hongrois perce la montée défensive, il crée un espace béant derrière. Pour pallier ce risque, le technicien héraultais a fixé un « repli 1+4 » : un arrière file en premier rideau, deux extérieurs protègent la zone vingt-mètres, et un pivot sacrifie son replacement pour gêner la montée adverse.

Temps-morts, l’arme psychologique

Le moment charnière intervient à la 49ᵉ. Györ revient à 27-26, l’élan bascule. Mathé n’attend pas l’égalisation ; il pose son carton vert, isolant son sept autour de la tablette. Il trace trois flèches verticales, rappelant l’importance de la fixation, et montre du doigt l’arrière gauche hongrois pour signifier la menace principale. La séquence suivante débouche sur deux buts montpelliérains, établissant un nouvel écart décisif.

  • Variation de rythme : montée rapide après arrêt, attaque placée dès perte de balle.
  • Indicateur de densité : 5 passes maximum avant déclenchement du tir.
  • Gestion mentale : communication codée (mots-clés « rouge », « jaune », « vert » pour rythme de possession).
PhaseSystème défensifObjectifRésultat
0-15′6-0 classiqueObserver GyörÉgalité 3-3
15-30′1-5 agressiveCréer ballons récupérés+2 MHB à la pause
30-45′Alternance rapideFatiguer Bombac23-20
45-60′6-0 renforcéeProtéger avantage32-28 final

Le coaching d’Érick Mathé est comparé, dans la presse espagnole, à celui d’Alejandro Costoya lors de la brillante rencontre de Balé contre Sarrebourg (analyse complète). L’idée de surprendre l’adversaire par la variation plus que par la brutalité s’ancre dans la modernité du handball européen.

Le tweet ci-dessus met en avant la séquence vidéo du temps-mort, devenu viral en une nuit, preuve que la dimension stratégique fascine autant que les exploits de bras.

Györ, un géant hongrois stoppé net : forces et failles analysées

Avant la demi-finale, les bookmakers plaçaient le club magyar dans le top 3 des prétendants au sacre continental, derrière Nantes et, déjà, Montpellier. Leur effectif relève d’un puzzle international : Bombac (Slovénie), Stepancic (Croatie), Borbely (Hongrie) et le pivot bosnien Pavlovic. Sur le papier, l’expérience cumulée en Ligue des Champions laissait présager un rouleau compresseur.

Pourtant, des signaux faibles étaient visibles dès la phase de poules : défense latérale parfois indisciplinée, gestion émotionnelle fragile. Lors du match de janvier contre la Côte Basque en Nationale 1, leur équipe réserve avait craqué mentalement (récit de la contre-performance). Ce passif se transpose en demi-finale : trois exclusions en moins de dix minutes, sanctionnant un repli tardif.

Zoom sur Dean Bombac

Le meneur slovène incarne l’intelligence de jeu pure. Mais son influence est double : positif dans l’organisation, négatif si l’adversaire s’ajuste. Après la 35ᵉ minute, Bombac voit ses angles de passe se fermer ; il tente alors des solutions individuelles qui échouent face à Desbonnet. Cette frustration contamine ses partenaires, à l’image de Stepancic qui force un tir extérieur à la 53ᵉ.

  • Points forts : variété de shoots, lecture de ligne de passe, expérience.
  • Faiblesses : repli défensif lent, fatigue après la 45ᵉ minute.
  • Statistiques : 5/10 au tir, 3 pertes de balle, 1 interception.
ParamètreGyörMontpellier
Buts marqués2832
% tirs réussis61 %68 %
Pertes de balle128
Exclusions63

Le génie offensif n’a pas suffi face à la discipline française. Cette réalité rappelle la leçon de Nikola Karabatic, lorsqu’il évoquait l’importance du mental au-dessus du talent brut (interview sans tabou).

Montpellier et la scène européenne depuis 2020 : une trajectoire ascendante

Depuis la refonte des compétitions par l’EHF en 2023, Montpellier capitalise sur son centre de formation et un recrutement ciblé. L’objectif : réinstaller le club dans le carré d’as continental chaque saison. La victoire contre Györ n’est donc ni un accident ni une parenthèse enchantée.

En 2021, le club échouait en huitièmes de finale de l’ex-Coupe EHF. Un an plus tard, il atteignait déjà les quarts grâce au duo Villeminot-Molnar, puis l’ajout de Monte en 2023 faisait décoller les statistiques offensives. La version 2025 signe une moyenne de 32,6 buts par match en compétition européenne, contre 28,4 trois ans plus tôt.

La stratégie « trois piliers »

Le président Courbier résume la philosophie en trois points : formation, expérience, data. Chaque recrutement doit répondre à deux critères : renforcer une lacune identifiée par la cellule d’analyse vidéo et s’intégrer à la culture maison. Balaguer, ex-Barcelone, coche ces cases : finisseur d’élite, mentor pour les jeunes ailes.

  • Formation : 45 % de l’effectif est issu du centre.
  • Expérience : 5 joueurs dépassent 30 ans, garants de la stabilité.
  • Data : 12 analystes travaillent sur l’intelligence artificielle prédictive.
SaisonPosition européenneBut/matchJoueurs formés au club
2021-228ᵉ28,46
2022-23Quart30,17
2023-24Demi31,88
2024-25Finale (en cours)32,69

Cette croissance organique prouve qu’une compétition européenne se gagne autant hors terrain que pendant soixante minutes de jeu. Le récit rappelle la montée en puissance d’Angers avec son 42-23 historique contre Lanester (décryptage du score fleuve).

La compilation vidéo montre l’évolution tactique année après année, confirmant cette progression.

Strasbourg, douzième homme inattendu : l’ambiance qui galvanise

Mis en lumière par l’extension de la Rhénus Arena à 9 200 places, Strasbourg s’est transformée en chaudron pour cette demi-finale. Les supporters montpelliérains ont fait le déplacement en bus de nuit, tandis que les étudiants alsaciens, fascinés par le sport collectif, ont adopté un MHB qu’ils découvraient parfois pour la première fois.

Le volume sonore, mesuré à 108 dB après le kung-fu de Plantin, frôle celui d’un concert rock. Selon la statistique interne de l’EHF, un écart de 5 dB génère 7 % d’efficacité supplémentaire sur les tirs extérieurs. Desbonnet confiait à la presse que chaque arrêt résonnait « comme un tremblement de terre ».

  • Chants phares : « Paillade on fire », « Who let the MHB out ».
  • Tifo géant : « Unis pour la finale », déployé à la 25ᵉ minute.
  • Déplacement officiel : 12 bus, 600 kilomètres parcourus.
Paramètre acoustiqueMontantRecord précédent
Niveau dB moyen10399 (Nantes 2024)
Pic dB108105 (Paris 2023)
Durée >100 dB37′29′

Ce soutien rapproché rebat les cartes de l’organisation sportive. Plusieurs élus évoquent déjà la candidature strasbourgeoise pour accueillir un Final 4 permanent, sur le modèle de Cologne en Ligue des Champions.

Cap sur la finale : Nantes ou Zagreb, deux profils, un même objectif

La victoire de Montpellier ouvre un horizon : défier le vainqueur de l’autre demi-finale, Nantes-Zagreb. Deux identités s’opposent : le collectif léché des Ligériens face à la puissance physique croate. Le staff héraultais prépare déjà deux plans de match distincts.

Scénario Nantes

Un duel franco-français offrirait un choc de philosophies mélangeant vitesse et fintes extérieures. Les deux équipes se connaissent par cœur, mais l’avantage psychologique irait peut-être aux Héraultais, victorieux en championnat trois semaines plus tôt.

Scénario Zagreb

Face aux Croates, le défi change de dimension : jeu plus axial, densité dans la zone du pivot. Monte et Porte seraient alors indispensables pour empêcher l’enchaînement de croisés qui a fait tomber Flensburg en quart.

  • Nantes : 31,2 buts/match, efficacité à 71 % sur attaques rapides.
  • Zagreb : 29,7 buts/match, 65 % de buts dans les 9 m.
  • Montpellier : 32,6 buts/match, meilleur ratio pertes/buts (0,24).
CritèreNantesZagrebImpact sur MHB
Vitesse de relanceÉlevéeMoyennePriorité au repli
Physique du pivotMoyenTrès élevéRenfort au centre
Expérience finale2 finales européennes1 finaleComparable

La notion de finale ne se limite plus à un simple match : c’est un catalyseur d’audience et un aimant à sponsors. Les retombées télévisuelles sont estimées à 11 millions d’euros pour l’EHF, une aubaine pour un handball en quête de visibilité globale.

Une victoire qui résonne jusqu’aux écoles de handball : impact sociétal

Tout succès d’un club français en Europe agit comme un accélérateur auprès des jeunes licenciés. Depuis la qualification en finale, les clubs amateurs d’Occitanie ont enregistré une hausse de 8 % des demandes de licence, selon la Fédération. L’entraîneur d’une équipe U-13 à Sète raconte que ses joueurs ont reproduit, le lendemain, l’action « kung-fu Plantin » sur un terrain sablonneux, prouvant la force d’inspiration immédiate.

Les collectivités territoriales profitent également de cet élan. La mairie de Montpellier annonce un plan de rénovation des gymnases, tandis que la région Occitanie envisage un partenariat tripartite avec des écoles d’ingénieurs pour développer du matériel connecté mesurant la charge de saut. Cette innovation, testée en 2024 par la section féminine, permettrait de limiter les blessures de fatigue.

  • Objectif 2026 : 25 000 licenciés supplémentaires en Occitanie.
  • Partenariats scolaires : 42 établissements impliqués.
  • Bénévoles mobilisés pour la finale : 380.
ProjetBudgetÉchéanceImpact attendu
Rénovation gymnases4 M€2026+15 % créneaux
Capteurs connectés1,2 M€2025-10 % blessures
Tournées scolaires0,6 M€2025-27+5 % licences/an

À l’échelle nationale, la Fédération salue un cercle vertueux similaire à celui observé après la campagne prolifique de Sélestat en Proligue. Plus globalement, la compétition européenne sert de laboratoire : méthodes d’entraînement, arbitrage semi-automatisé et diffusion en réalité augmentée se déploient plus vite quand un représentant français brille.

Questions fréquentes sur la performance de Montpellier en Europa Cup

Quel a été le tournant du match face à Györ ?
Le temps-mort d’Érick Mathé à la 49ᵉ minute, alors que le score était de 27-26, a permis de réorganiser la défense et de relancer l’attaque vers un 5-1 définitif.

Pourquoi Léo Plantin a-t-il été élu homme du match ?
En plus de son 6/7 au tir, il a provoqué deux exclusions, dynamisé la contre-attaque et galvanisé le public, impactant autant le jeu que l’émotion collective.

Comment Montpellier prépare-t-il la finale ?
Le staff élabore deux plans distincts, l’un axé sur la vitesse (option Nantes), l’autre sur la densité centrale (option Zagreb), tout en veillant à la récupération grâce à des séances cryothérapie et vidéo ciblée.

Quel impact pour le handball français ?
La qualification renforce l’attractivité du championnat domestique, augmente les droits TV et stimule le nombre de licences, notamment chez les jeunes.

Où et quand se jouera la finale ?
Elle aura lieu dimanche à 18 h 30 à Strasbourg. Le match sera diffusé en clair sur une chaîne nationale et en streaming sur l’application EHF TV.

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