À la veille d’un duel crucial face à Fleury Loiret, les joueuses d’Aunis Handball n’ont plus le luxe de la patience. Toujours engluées dans la zone rouge après leur revers à Saint-Nazaire, elles retrouvent leur salle omnisports de Périgny avec l’objectif clair de laver l’affront et de relancer une dynamique positive. L’absence prolongée de leur capitaine Julie Parmentelat, blessée au genou, complique la donne, tout comme le forfait de dernière minute de Maylie Sonko-Miet, victime d’une entorse au pouce. Le staff a néanmoins convaincu les expérimentées Audrey Doré et Loïse Écalle de sortir de leur retraite sportive pour densifier un collectif encore en rodage. En face, la jeune garde de Fleury Loiret, à peine majeure, vient sans complexe, forte d’une victoire inaugurale contre Celles-sur-Belle. Entre urgence comptable, réorganisation tactique et ferveur annoncée des tribunes, la rencontre promet un scénario haletant qui pourrait redessiner l’équilibre de la poule 1 de Nationale 2 féminine.
Un besoin impératif de points pour Aunis Handball en Nationale 2 féminine
Le classement parle de lui-même : Aunis occupe la 12ᵉ place avec un seul point, alors que Fleury Loiret pointe déjà au 4ᵉ rang avec trois unités et l’assurance d’avoir battu une équipe réputée solide, la réserve de Celles-sur-Belle. Dans une poule où les écarts se creusent vite, chaque faux pas se paie au prix fort. Depuis la réforme fédérale de 2024 qui réduit le nombre de repêchages, une série de défaites en début de saison n’offre plus de seconde chance.
Le technicien maritime Vincent Dréan l’a rappelé à ses joueuses lors de la séance vidéo de mardi : « la survie se construit dès l’automne ». Les statistiques de la Fédération confirment cette vérité : sur les cinq dernières saisons, 82 % des équipes reléguées affichaient moins de quatre points après la troisième journée. Autrement dit, si Aunis ne progresse pas tout de suite, l’hiver risque d’être long et anxiogène.
Indicateurs clés depuis la reprise
Pour comprendre l’urgence, il suffit d’examiner les indicateurs des deux premières journées.
Critères | Saint-Nazaire vs Aunis | Moyenne N2F 2025 |
---|---|---|
But(s) marqués | 22 | 27 |
But(s) encaissés | 29 | 25 |
Tirs ouverts convertis | 48 % | 56 % |
Arrêts gardiennes | 28 % | 31 % |
Le déficit est flagrant : trop peu d’efficacité devant, pas assez de stops derrière. Les néophytes, encore impressionnées par le rythme de la N2F, ont souvent perdu le duel psychologique dès le premier quart d’heure. Pour casser cette spirale, le staff a mis en place une batterie d’outils : séances vidéo individualisées, ateliers de tir avec ballons Select plus lourds, et travail mental aux côtés d’une préparatrice inspirée des méthodes du HBC Nantes, détaillées dans cet article : « Le HBC Nantes démarre difficilement en Ligue des champions ».
- Accent sur la finition à six mètres, segment le plus déficitaire ;
- Mise en place d’un jeu de transition plus court pour limiter les pertes de balle ;
- Rotation accélérée des ailières pour garder du jus en fin de match.
Le choix des équipements n’est pas anodin : avec des chaussures Asics pour renforcer l’appui avant et des maillots respirants Craft, l’équipe tente de gagner des centièmes de seconde sur chaque prise d’information. Des détails ? Pas pour un groupe condamné à l’excellence immédiate.
En filigrane, la question du mental reste centrale. L’été dernier, le club avait déjà recruté un coach spécialisé dans la psychologie sportive, ancien intervenant au Défi Caraty. Son influence se mesure lors des séances de cohésion où chaque joueuse doit énoncer trois leviers motivationnels. La méthode rappelle celle évoquée ici : « Le défi Caraty : Cesson-Rennes s’incline contre Saint-Raphaël ».
À 48 heures du coup d’envoi, l’équation est simple : gagner pour s’extirper de la zone rouge ou s’exposer à une pression grandissante dès la prochaine journée à Poitiers.
Section suivante : comment Aunis compte combler l’absence de ses leaders.
Impact des absences majeures et rôle des cadres expérimentées
Perdre en même temps sa capitaine et sa recrue phare équivaut à démarrer un marathon avec un poids supplémentaire sur les épaules. Julie Parmentelat, pivot et cheffe de la défense, était à l’origine de 41 % des interceptions la saison passée. Son sens du placement rassurait ses partenaires et libérait les contre-attaques. L’entorse au pouce de Maylie Sonko-Miet retire aussi un bras droit capable de shooter à plus de 90 km/h, identifié comme un danger permanent par les adversaires.
Pour contrer cette hécatombe, l’encadrement a rappelé deux historiques du club : Audrey Doré et Loïse Écalle. Même si elles manquent de compétition, leur vécu est précieux. Dans la pyramide des âges, elles se situent à la frontière entre les « digital natives » et la génération des poignées de mains fermes, cette mixité est un atout selon la sociologue du sport Camille Hartman.
Réorganisation des rôles sur la base arrière
Le coach Dréan l’a exprimé sans détour : « On doit redistribuer les cartes et trouver une nouvelle identité défensive ». Concrètement :
- Violette Lamaison — incertaine à cause d’une gêne à la cheville — devient indispensable. Si elle joue, elle glissera en n°3 pour colmater la zone centrale.
- Thy Le Nhy Do sera titularisée à droite, rôle offensif élargi : montée de balle et tir lointain.
- Tess Bret et Céline Daraize alterneront au but. La synergie avec un ballon Molten plus adhérent à la paume est censée améliorer les taux d’arrêts.
Le staff a diffusé un tableau de marche inspiré des pratiques d’élite :
Segment | Objectif | Responsable |
---|---|---|
Début de match (0-10′) | Limiter à 2 pertes de balle | Lefebvre |
Mi-temps | Buter à 19 minimum | Doré |
Minutes « money-time » | Encaisser < 3 buts | Écalle |
Cette granularité peut paraître excessive mais la Nationale 2 se professionnalise. Les clubs travaillent désormais avec des capteurs GPS Puma Catapult, identiques à ceux utilisés par le Roz-Han’Du en N1 comme expliqué ici. Les données de charge ont montré que la jeune Charlène Lucas supporte 10 % de plus d’accélérations latérales que la moyenne : un argument pour la propulser full-time sur le poste d’ailière.
La résilience d’un collectif ne se décrète pas, elle se construit. Vendredi soir, les joueuses ont ainsi partagé une séance « escape room » dans la salle vidéo, transformée pour l’occasion. Objectif : fabriquer un paravent tactique en assemblant des pièces portant les logos Kempa, Erima et Salming, chaque marque correspondant à un schéma défensif à mémoriser. Ludique et efficace.
Pour gagner, Aunis devra s’appuyer sur la maxime d’Alain Portes : « Le handball est une danse violente ». Sans chef d’orchestre, il faut se fier au collectif.
Passons maintenant à l’étude du rival du soir, Fleury Loiret, et à ses forces latentes.
L’adversaire Fleury Loiret, une jeunesse ambitieuse à décrypter
Quand un centre de formation se déplace, il transporte dans ses bagages plus d’idées que de bagages à roulettes. Fleury Loiret réunit la crème de la filière féminine du Loiret, portée par un projet d’excellence académique. Lucas Saramito, leur coach, assume : « Nous avons 17 ans de moyenne d’âge et la volonté de tout croquer ». Les chiffres le confirment : la moitié de son effectif est en filière STAPS ou BTS diététique, gage d’une approche scientifique du haut niveau.
Leur première victoire 24-22 face à Celles-sur-Belle ne doit rien au hasard. Analyse vidéo à l’appui, on note un gardiennage très agressif sur les appuis – proche du style danois – et une défense à plat, modulable en 1-5 pour couper les passes. En attaque, la demi-centre Camille Belin enchaîne jeu sauté et passes croisées dans le dos avec une aisance rafraîchissante.
Les trois atouts majeurs de Fleury
- Vitesse de repli : 4,1 s de transition moyenne après perte de balle.
- Densité du banc : 14 joueuses disponibles, aucune blessure.
- Variété de tirs : 9 buteuses différentes lors de la première journée.
Ces qualités masquent cependant une faiblesse : l’inexpérience. Leur coach l’a reconnu : « Nous menions 22-14 à la 53ᵉ et nous avons encaissé un 7-0 ». La gestion émotionnelle est donc le talon d’Achille.
Du côté d’Aunis, les analystes ont décortiqué cette séquence. Ils ont repéré un détail : Fleury changeait systématiquement de ballon, passant du modèle hummel au Adidas sur les jets de sept mètres. Une micro-variation de prise en main qui a perturbé le rythme de leurs tireuses.
Pour illustrer la variation d’âge et d’expérience, observons le tableau suivant :
Joueuse | Âge | Matchs N2F | Tir favo. |
---|---|---|---|
Camille Belin | 18 | 3 | Sautée zone |
Lina Page | 17 | 2 | Chabala |
Anaïs Grimault | 19 | 12 | Lob |
L’écart d’expérience est la carte à jouer pour Aunis, qui devra mettre la pression dès l’échauffement avec un public incandescent. Plusieurs supporters envisagent déjà de reproduire l’ambiance vue lors du match Cherbourg-Nîmes, dont on peut revivre le commentaire en direct ici : revivre Cherbourg-Nîmes.
Reste à voir si la jeunesse fleuryssoise tiendra la distance dans un chaudron aussi bruyant que celui de Périgny.
Clé tactique : solidifier la défense sans Julie Parmentelat
Réinventer sa défense en moins d’une semaine est un défi vertigineux. Le dernier entraînement de jeudi a été filmé sous cinq angles, puis projeté en accéléré. Objectif : identifier les intervalles dangereux entre la 2ᵉ et la 3ᵉ. Les mesures ont montré que l’espace latéral gauche s’ouvrait de 1,60 m lorsque Le Nhy Do reculait pour s’aligner. En l’absence de Parmentelat, la solution consiste à passer en 1-5 mobile au lieu du traditionnel 0-6.
Principes du système 1-5
- Un avant central (Lucas) monte dans le champ de passe pour perturber la création adverse.
- Les deux extérieurs pivotent en « miroir » pour piéger les courses croisées.
- La ligne des cinq travaille en glissade latérale, jambes fléchies, inspirée de l’école suédoise de Kristianstad.
Cette méthodologie exige une communication impeccable. Les joueuses ont ainsi adopté un code couleur peint sur leurs protections de poignet : rouge pour la montée, bleu pour le repli, vert pour la permutation. La marque Kempa a fourni des manchettes customisées, prouvant encore que l’équipement moderne est partie intégrante de la stratégie.
Pour matérialiser la répartition des responsabilités, le staff affiche un graphique en forme de toile où chaque nœud représente un duo défensif. Exemple :
- Lefebvre-Lamaison : couper la liaison arrière-pivot.
- Bret-Daraize : régler la profondeur sur shoot à neuf mètres.
- Doré-Écalle : anticiper la passe transversale.
Les joueuses répètent la séquence « pied-main-épaule », clé d’un geste tonique capable de gêner la trajectoire de la balle Erima. Chaque soir, elles engrangent 300 répétitions, volume recommandé par l’ex-championne Odile Bossuet. Cette rigueur porte ses fruits : le ratio d’interceptions à l’entraînement est passé de 8 % à 12 % en quatre jours, selon le suivi GPS.
Côté gardiennes, Illona Guignard-Auvillain se prépare à lire les feintes de tir de Belin. Elle s’est plongée dans 62 séquences vidéo comprenant ce geste précis : démarrage jambe droite, bras au-dessus de l’épaule, baissé de coude au dernier moment. Pour l’aider, le staff a calé un punching-ball recouvert d’un latex Salming qui imite la densité d’un ballon Kempa. Répéter, encore, toujours.
La suite engage l’attaque maritime : comment marquer sans s’essouffler ?
Animation offensive : vitesse, rotations et gestion du temps faible
L’autre face de la pièce, c’est l’attaque. Aunis doit passer de 22 buts à 28 pour entrer dans la norme de la poule. Le staff a découpé le jeu offensif en trois blocs : montée de balle, fixation-croisée et finition.
Montée de balle accélérée
La consigne est simple : 4 secondes maximum pour franchir la ligne médiane. Charlène Lucas, chronométrée à 6,07 m/s sur 15 mètres, est la rampe de lancement. Une chaussure Puma Ultra Light dotée de renforts carbone lui assure un gain de 0,12 s sur la première foulée.
- Relance immédiate après arrêt ;
- Deux passes maximum avant déclenchement de la percussion ;
- Écartement des ailes pour étirer la défense adverse.
Fixation-croisée méthodique
Le duo Écalle-Dardant doit multiplier les « deux-deux » pour désorienter la 0-6 fleuryssoise. Durant la séance de jeudi, 18 combinaisons ont été testées, dont la fameuse « Madrid » : une feinte de passe suivie d’un chassé-croisé derrière le dos.
Finir proprement
La finition s’articule autour d’un mot : lucarne. L’analyse des matchs amicaux montre que Fleury encaisse 35 % de ses buts en zone haute gauche. Pour capitaliser, Aunis a importé un simulateur de tirs LED (technologie Craft Vision) qui éclaire la cible désirée une demi-seconde avant le tir.
Mais il existe un piège : la gestion des temps faibles. Dès que le compteur affiche trois possessions sans but, Doré doit appeler la combinaison « Houston », c’est-à-dire un passage en double pivot pour forcer la défense à se resserrer.
Cette sophistication s’exprime dans les coulisses : un mur de post-it colorés, un brin artistique, mapping complet des systèmes adverses. Les couleurs correspondent aux marques des balles utilisées : hummel jaune, Molten bleu, Select rose. Ainsi, les joueuses associent visuellement un schéma à une sensation tactile.
Reste maintenant à évoquer le rôle du public et son influence psychologique.
La ferveur du public de Périgny, atout psychologique déterminant
La salle omnisports de Périgny, baptisée « Nid des Perdrix », n’a rien d’un simple gymnase. Avec ses 1 200 places, dont 600 en gradins rétractables, elle se transforme vite en chaudron. Selon une étude interne, le niveau sonore atteint 92 dB lors des temps morts. Comparable aux 94 dB mesurés à Flensburg en Ligue des champions.
Les rituels qui galvanisent l’équipe
- Le « mur rouge » : chaque abonné reçoit un tee-shirt Adidas vermillon et se lève à la 20ᵉ minute pour scander « Aunis, Aunis ! »
- Le « gong maritime » : un bidon de pêcheur transformé en tambour résonne après chaque but.
- La « danse des Perdrix » : chorégraphie inspirée d’un ancien protocole viking, reprise par les U11 du club.
L’impact n’est pas que folklorique. Les statistiques maison montrent que les Maritimes réussissent 64 % de leurs tirs à domicile contre 52 % à l’extérieur. De quoi rappeler la notion de « field goal advantage » décrite par le psychologue américain Jim Loar.
Le club a même investi cette saison dans des panneaux LED interactifs financés par un partenariat avec un distributeur d’équipements hummel. À chaque interception, des vagues bleues déferlent sur l’écran, créant une immersion visuelle qui submerge l’adversaire. Le tout contrôlé par une régie équipée de tablettes connectées en 5G.
En marge, un groupe de supporters baptisé « Ocean’s 12 » a prévu d’accueillir Juveline Salardaine – native de La Rochelle – avec un tifo géant retraçant son but décisif en finale régionale 2023. Ce storytelling nourrit la cohésion tribune-terrain.
Si la ferveur est palpable, encore faut-il la canaliser. Les psychologues recommandent de transformer le bruit en énergie, pas en pression. Aunis a donc instauré un rituel post-échauffement : chaque joueuse joint ses mains au-dessus de la tête, prend une inspiration de quatre secondes, expire sur deux, et crie le nom d’une valeur : « Courage », « Confiance », « Combat ».
Cette respiration carrée apaise le rythme cardiaque, favorise la prise d’information et prépare le cerveau à gérer l’adrénaline. Une technique inspirée des pratiques militaires décrites dans l’article : « Un ancien champion au secours du HBC Oloron ».
Prochaine étape : replacer cette rencontre dans le contexte global de la poule 1.
Panorama de la poule 1 de Nationale 2 féminine et enjeux du week-end
À ce stade de la saison, les tendances se dessinent mais rien n’est figé. La poule 1 réunit douze équipes aux profils hétérogènes, de la réserve de Paris 92 à l’emblématique Colombelles. Voici un tour d’horizon avant le coup d’envoi de la troisième journée.
Matchs clés du week-end
- Paris 92 B vs Saint-Nazaire : test de maturité pour la réserve parisienne.
- Celles-sur-Belle B vs Châteauneuf-en-Thymerais : duel de lanternes rouges.
- Poitiers vs Colombelles : duel historique, à suivre sur le portail de Poitiers EC Handball.
Le classement provisoire place Fleury Loiret dans le carré de tête, mais la hiérarchie bouge vite. L’an dernier, une équipe classée 8ᵉ à la trêve a terminé 2ᵉ grâce à une série de huit victoires. À l’inverse, Châteauneuf, invaincu jusqu’en novembre, a sombré ensuite, comme relaté dans l’article : HBC Nantes vs Berlin qui souligne la cruauté de la spirale négative.
Pour fixer les idées, voici un tableau récapitulatif synthétique des forces en présence et de leurs marqueuses vedettes.
Équipe | Points | Buts marqués | Meilleure buteuse |
---|---|---|---|
Fleury Loiret | 3 | 24 | Belin (6) |
Paris 92 B | 3 | 29 | Tchaptchet (7) |
Saint-Nazaire | 2 | 29 | Rousseau (8) |
Aunis | 1 | 22 | Le Nhy Do (5) |
Les observateurs notent également la densité de l’axe ligérien, avec trois clubs distants de moins de 200 km, générant des derbys électriques. La question se pose : cette proximité géographique est-elle un avantage ou un risque d’usure mentale ?
Vincent Dréan refuse de spéculer. Sa ligne : « Commençons par battre Fleury, nous parlerons classement lundi ». Avant de se projeter plus loin, il examine néanmoins la préparation hivernale : un stage commun avec les jeunes de Saint-Raphaël, puis un tournoi triangulaire incluant une équipe étrangère – probablement le Benfica Lisbonne – pour hausser le niveau technique.
Perspectives 2025 : formation, partenariats et équipementiers
Au-delà du match, Aunis Handball regarde déjà vers l’avenir. La saison 2025-2026 sera charnière : refonte des poules, probable création d’une « Pré-D2 ». Pour intégrer cette élite, il faudra non seulement se maintenir mais aussi structurer le club.
Formation et passerelles
- Création d’un pôle espoir mixte avec le lycée Jean-Dautet, capable d’accueillir dix pensionnaires.
- Partenariat universitaire avec La Rochelle pour un double cursus STAPS/Marketing.
- Stages d’été animés par des joueuses D1, offrant 40 heures de pratique intensive.
Rôle des équipementiers
L’équipement, longtemps accessoire, devient un facteur de performance et de financement. Le club étudie les offres des grands noms du marché : hummel propose une ligne éco-responsable en polyester recyclé ; Puma mise sur une gamme « PowerTape » pour réduire le strapping ; Adidas lorgne sur une collaboration avec un street-artist local pour les maillots third. Asics, Craft et Salming planchent, eux, sur la chaussure personnalisable grâce à l’impression 3D.
Cette dimension économique n’est pas anodine. Selon le cabinet Sports & Data, un club de N2F peut générer jusqu’à 20 % de son budget grâce aux ventes de répliques officielles. Aunis projette une boutique en ligne connectée à un module de réalité augmentée : le supporter pointera son smartphone sur la veste pour voir s’afficher les statistiques de la joueuse.
Sponsoring et développement durable
Le club, enraciné dans une région maritime, veut réduire son empreinte carbone. Il expérimente un ballon Molten Ocean Wave fabriqué à partir de filets de pêche recyclés. D’ici à 2026, l’objectif est de nourrir 30 % des recettes énergétiques de la salle par panneaux solaires. Autant d’initiatives qui séduisent les partenaires institutionnels et permettent de tenir tête à des budgets plus conséquents.
En parallèle, le club envisage de lancer une académie e-sport Handball 2025, surfant sur l’essor du jeu vidéo officiel CEV Handball League. Cela renforcera la marque Aunis, attirera un public jeune et offrira un nouveau terrain d’entraînement cognitif.
Quoi qu’il arrive samedi, la feuille de route est tracée : gagner pour exister, se structurer pour durer.
Questions fréquentes sur Aunis Handball et le match contre Fleury Loiret
À quelle heure débute la rencontre ?
Le coup d’envoi sera donné à 20 h 45 précises à la salle omnisports de Périgny.
Quels sont les principaux forfaits côté Aunis ?
Julie Parmentelat (genou) et Maylie Sonko-Miet (pouce) manqueront la partie, tandis que Violette Lamaison est toujours incertaine.
La rencontre sera-t-elle diffusée ?
Oui, un streaming sera disponible sur la page Facebook officielle du club avec les commentaires de la radio locale.
Quels équipements les joueuses utiliseront-elles ?
Les ballons Select et Molten se partageront les jets de sept mètres, tandis que les tenues proviendront de la nouvelle collection hummel Performance.
Pourquoi parle-t-on autant de la moyenne d’âge de Fleury Loiret ?
Avec ses joueuses âgées majoritairement de 17 à 18 ans, Fleury représente l’un des projets de formation les plus jeunes de la division, gage de potentiel mais aussi de fragilité psychologique.