découvrez comment l'équipe de handball féminin de mérignac s'immerge dans une nouvelle saison après une année qui les a libérées. en quête de sérénité, elles s'apprêtent à affronter paris 92 dans un match crucial. suivez leur parcours et leur évolution vers l'excellence.

Handball féminin : mérignac en quête de sérénité face au Paris 92 après une saison libératrice

Le Mérignac Handball peut enfin respirer ! Après une saison haletante où l’incertitude a longtemps plané, les Foudroyantes ont validé leur maintien en Ligue Butagaz Énergie lors de l’avant-dernière journée en dominant Sambre-Avesnois (33-31). Une délivrance qui permet d’aborder leur ultime rendez-vous face au Paris 92 ce dimanche avec légèreté. Avec une moyenne d’âge d’à peine 21 ans, les joueuses girondines ont su renverser une dynamique complexe en enchaînant quatre victoires consécutives dans le sprint final. Désormais, c’est avec l’esprit libéré qu’elles peuvent viser un dernier exploit : décrocher la 9ème place qui constituerait leur meilleur classement depuis leur retour dans l’élite en 2019.

Un maintien arraché de haute lutte en Ligue Butagaz Énergie

« On est maintenues, on est allées le chercher une nouvelle fois et ce n’est que de la joie et du bonheur ! » Les mots d’Anna Lacuey, pivot du Mérignac Handball, résonnent comme un cri de délivrance après la victoire déterminante contre Sambre-Avesnois. Ce succès n’a pourtant rien eu d’une promenade de santé, les Girondines ayant dû batailler jusqu’aux dernières secondes pour s’imposer face à un concurrent direct pour le maintien.

Cette victoire, la quatrième consécutive pour les Mérignacaises, est venue couronner un redressement spectaculaire après un début de phase retour compliqué. Comment expliquer ce sursaut d’orgueil ? Plusieurs facteurs semblent avoir joué en faveur du MHB :

  • Une résilience mentale impressionnante malgré la jeunesse de l’effectif
  • Un travail collectif qui a fini par payer après des mois d’adaptation
  • Une série de matchs clés parfaitement négociés contre des concurrents directs
  • Le soutien indéfectible du public de Pierre de Coubertin
  • L’expérience de joueuses cadres comme Léa Lignières, capitaine exemplaire

La saison du MHB illustre parfaitement l’expression « rien n’est jamais acquis ». Alors que Mérignac s’inclinait dans des matchs cruciaux en début d’année, l’équipe a su inverser la tendance au moment le plus important. « On savait qu’on allait avoir un groupe jeune, on savait qu’on allait avoir un temps d’adaptation et que, à un moment donné, le travail paierait », explique Léa Lignières, capitaine et ailière de l’équipe.

Phase de la saison Bilan Conséquence au classement
Début phase retour 1 victoire, 5 défaites, 2 nuls Zone rouge (danger de relégation)
Sprint final 4 victoires consécutives Maintien assuré avant dernière journée
Avant Paris 92 42 points (9ème) Possibilité de meilleur classement depuis 2019

Un parcours semé d’embûches jusqu’à la délivrance finale

La saison des Mérignacaises n’a rien eu d’un long fleuve tranquille. L’équipe a dû faire face à de nombreux défis avant de valider son maintien en LFH. La jeunesse de l’effectif (21 ans de moyenne d’âge) a nécessité un temps d’adaptation, comme l’explique Lylou Borg, demi-centre qui rejoindra Metz la saison prochaine : « Notre objectif, c’était vraiment de laisser le club en première division. Et aujourd’hui, c’est réussi, donc on ne peut qu’être fières. »

Les victoires consécutives qui ont assuré le maintien témoignent d’une progression constante :

  1. Strasbourg (33-24) – Une démonstration offensive à domicile
  2. Chambray (31-32) – Un exploit à l’extérieur après un match maîtrisé
  3. Stella Saint-Maur (36-25) – Une performance collective éclatante
  4. Sambre-Avesnois (33-31) – Le match de la délivrance

Cette série de victoires n’est pas le fruit du hasard. Elle reflète l’évolution d’un groupe qui a su tirer les leçons de ses défaites. « Au départ, c’était dur parce que, parfois, on menait tout le match et ça se renversait à la fin. Mais on a continué à travailler et la pièce s’est retournée dans le bon sens », analyse Léa Lignières. Un apprentissage qui a permis à Mérignac de réussir une performance éclatante en fin de saison.

Une ultime danse sans pression face au Paris 92

Pour leur dernier match de la saison, les Mérignacaises se déplaceront à Issy-les-Moulineaux ce dimanche (15 heures) pour affronter le Paris 92. Une rencontre qui s’annonce particulière à bien des égards, puisqu’elle marque la fin d’un cycle pour plusieurs joueuses et pour l’entraîneur Christophe Chagnard après cinq saisons à la tête de l’équipe.

Ce déplacement en région parisienne aura tout de même un petit enjeu sportif : les deux équipes étant à égalité de points (42), la victoire permettrait à Mérignac d’accrocher la 9ème place, ce qui constituerait son meilleur classement depuis son retour dans l’élite lors de la saison 2019-2020. Une perspective qui motive les joueuses, comme l’affirme la capitaine Léa Lignières : « On est sur une bonne dynamique, il faut qu’on joue ce match à fond. Il n’y aura aucune pression, que du plaisir à jouer toutes ensemble pour aller chercher la meilleure place possible dans ce championnat. »

Les ingrédients qui pourraient faire la différence face au Paris 92 :

  • Une libération mentale après avoir assuré l’essentiel
  • La dynamique positive de quatre victoires consécutives
  • L’envie de terminer en beauté pour les joueuses qui quittent le club
  • La motivation de décrocher un classement historique (9ème place)
  • Le désir d’offrir une dernière victoire à Christophe Chagnard
Enjeu face à Paris 92 Importance Impact potentiel
9ème place au classement Sportif et historique Meilleur classement depuis 2019
Adieux des partantes Émotionnel Fin de cycle pour plusieurs cadres
Dernier match de l’entraîneur Institutionnel Conclusion de 5 ans de travail

Une page qui se tourne et un hommage aux partantes

Ce match contre Paris 92 sera également l’occasion d’un grand turnover dans l’effectif mérignacais. Pas moins de huit joueuses quitteront le club à l’issue de la saison : Romane Lelong, Mélissa Chantelly, Keran Bekrou Brega, Mathilde Mélique, Anna Lacuey, Anouck Clément et les sœurs Enola et Lylou Borg. Certaines rejoindront les cadors du championnat, comme Mélissa Chantelly qui s’engagera avec Strasbourg, ou Lylou Borg qui évoluera sous les couleurs de Metz, champion en titre.

Pour ces joueuses qui ont contribué au maintien du MHB dans l’élite, ce match revêt une importance particulière. Anna Lacuey, l’une des partantes, ne cache pas son émotion : « C’est mon dernier match sous les couleurs mérignacaises. J’ai vraiment à cœur de finir sur une bonne note avec mes coéquipières. » Une détermination partagée par toutes celles qui s’apprêtent à vivre leur dernière rencontre avec le maillot des Foudroyantes.

Les moments clés qui attendent les partantes lors de ce dernier match :

  • Une cérémonie d’au revoir prévue avant la rencontre
  • Des objectifs individuels pour marquer une dernière fois sous le maillot mérignacais
  • Le passage de témoin aux jeunes qui resteront au club
  • Un dernier discours de l’entraîneur Christophe Chagnard
  • Des émotions partagées avec les supporters qui feront le déplacement

Une saison qui confirme Mérignac comme un club formateur de talent

Au-delà du résultat sportif, cette saison aura confirmé la capacité du MHB à développer de jeunes talents. Avec une moyenne d’âge de 21 ans, l’équipe girondine s’impose comme l’une des plus jeunes de Ligue Butagaz Énergie. Le départ de plusieurs joueuses vers des clubs plus huppés témoigne de la qualité du travail de formation réalisé à Mérignac.

Le cas des sœurs Borg est particulièrement révélateur. Lylou rejoindra Metz, tandis qu’Enola s’engagera avec Brest, soit les deux mastodontes du handball féminin français. « Nous, notre objectif, c’était vraiment de laisser le club en première division avant de partir », confie Lylou Borg, consciente de l’importance du maintien pour la pérennité du projet mérignacais.

La stratégie de développement du MHB s’articule autour de plusieurs axes :

  • Un centre de formation agréé qui alimente l’équipe première
  • Une politique de recrutement ciblant de jeunes talents à fort potentiel
  • Un temps de jeu conséquent accordé aux jeunes joueuses
  • Un accompagnement technique de qualité sous la houlette de Christophe Chagnard
  • Une stabilité institutionnelle malgré les moyens limités face aux géants du championnat
Joueuse Destination 2025-2026 Progression au MHB
Lylou Borg Metz Handball (champion en titre) Devenue internationale espoirs
Enola Borg Brest Bretagne Handball Progression constante en attaque
Mélissa Chantelly Strasbourg ATH Développement défensif remarquable

Cette saison marque également la fin du cycle de Christophe Chagnard, qui quitte le club après cinq saisons à sa tête. Son travail a permis de maintenir Mérignac dans l’élite malgré des moyens financiers limités comparés aux cadors du championnat. « Il a su construire un projet cohérent en s’appuyant sur la formation et la progression des jeunes joueuses », souligne-t-on du côté de la direction du club. Un héritage que son successeur devra faire fructifier.

L’éclosion de jeunes talents comme marque de fabrique

Mérignac a su faire le bon coup au bon moment cette saison, tant sur le plan sportif avec son maintien que sur le plan de la formation. Le club girondin s’affirme comme un véritable tremplin pour les jeunes talents du handball français, à l’image de Anna Lacuey qui a su s’imposer comme une valeur sûre au poste de pivot.

Cette capacité à faire éclore des jeunes joueuses s’explique par plusieurs facteurs :

  1. La confiance accordée aux jeunes éléments même dans les moments difficiles
  2. L’expérience du haut niveau acquise face aux meilleures équipes françaises
  3. La responsabilisation précoce dans un contexte compétitif exigeant
  4. L’émulation collective au sein d’un groupe soudé
  5. Le suivi individualisé proposé par le staff technique

Le maintien en Ligue Butagaz Énergie représente donc bien plus qu’un simple objectif sportif atteint. Il garantit la continuité d’un projet de formation ambitieux et permet au club de continuer à attirer de jeunes talents prometteurs. « Quand on regarde notre parcours cette saison, on voit que malgré notre jeunesse, on a su répondre présent dans les moments décisifs », se félicite Léa Lignières.

Pour les supporteurs mérignacais, ce match face au Paris 92 sera donc l’occasion de célébrer une saison finalement réussie et de rendre hommage à celles qui ont porté haut les couleurs du club. Une dernière danse sans pression, mais avec l’envie de terminer en beauté avant des vacances bien méritées et une nouvelle page à écrire pour le Mérignac Handball qui s’est offert un peu d’air cette saison.

Alors que la Fédération Française de Handball établit de nouveaux records de licenciés, des clubs formateurs comme Mérignac jouent un rôle essentiel dans le développement du handball féminin français. Un rôle qui continuera la saison prochaine, avec un effectif renouvelé mais toujours animé par cette même ambition : former les championnes de demain tout en restant compétitif au plus haut niveau.

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Bonjour, je m'appelle Léo, j'ai 30 ans et je suis entraîneur de handball passionné. Mon objectif est de transmettre mes connaissances et d'accompagner mes joueurs vers l'excellence, tant sur le plan technique que moral. J'aime créer un environnement où chaque athlète peut s'épanouir et donner le meilleur de lui-même. Rejoignez-moi dans cette aventure sportive !